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366 Votre horizon de chaque jour ; Alors que vos jeunes années D'espérances environnées Semaient tant de fleurs sous vos pas : Eut-on pensé que cette vie Si riche en sève et si ravie Touchait aux portes du trépas?... Dormez, dormez en paix sous la funèbre pierre, Dormez, pieux enfant de Bourbon-l'Archambault; Parmi nous, l'avenir berça votre paupière : Votre rôle fut court ; mais il fut noble et beau. — La mort l'emporta sur son aîle, Comme sa lèvre frémissait, Comme une compagne fidèle De son souffle le caressait, Comme il entendit dans sa tente, Chanter cette voix éclatante Qui promet louange et renom Que son ombre soit satisfaite ! —Il n'est plus ; mais sa gloire est faite, Et l'on a couronné son nom. Dormez, dormez en paix sous la funèbre pierre, Dormez, pieux enfant de Bourbon-l'Archambault ; Parmi nous, l'avenir berça votre paupière : Votre rôle fut court ; mais il fut noble et beau. Il sut au marteau du vandale A qui tout monument est bon, Ravir la tête féodale