page suivante »
174 IL Ludovico Magno ob captum, inspectante hoste, Namurcum, panegyricus ; L y o n , 1693, in-4°. Ce panégyrique est écrit en bon latin , mais il ne vaut pas mieux, pour le fond des choses, que le madrigal sur la prise de Namur ; Œuvres mê- lées, page G3. III. Laudatio funebris illuslrissimi ecclesiœ principis Camilli de Neufville Archiepiscopi et proregis lugdunensis} Galliarum primatis, etc. Dicla die X kal. Augusti Ann. M. DC. XCIII. in œde sacra collegii Lugdunensis Sanctissimae Trinitatis so- cietatis Jesu ; L y o n , J.-B. et M e . De Ville, 1 6 9 3 , i n - 4 » . M. l'abbé Labouderie donne la date 1694 , pour l'impres- sion ; c'est une erreur ; l'exemplaire que nous avons sous les yeux porte 1693. L'auteur, dans sa Rhétorique, page 4 3 4 , édit. 1717, cite pour exemple d'exorde tiré de la description même de l'appa- reil funèbre l'exorde triste, en effet, et solennellement grave de cet éloge de Camille. IV. La Foire d'Augsbourg, ou la France mise à l'encan, ballet allégorique, orné de machines et changements de t h é â t r e , pour servir d'intermède à la tragédie de Germa- nicus; L y o n , Jacques Guerrier, 1693 , in-12. 11 existe une édition in-4° , même a n n é e , chez Claude Chize, à Lyon. « La tragédie de Germanicus , avec la Foire d'Augsbourg , ou la France mise à l'encan , qui lui sert d'intermède , a été r e - présentée chez les Jésuites de la ville de Lyon, à la réception de MM. les Prévôts et Echevins de la même ville , qui sont les fondateurs du collège , et qui donnent une pension annuelle de 6,000 livres pour l'instruction de la jeunesse. « Le P. de Colonia est auteur de cette tragédie. Les avan- tages du grand Germanicus lui ont paru si propres pour le théâtre qu'il est surpris que nos excellents auteurs ne se soient pas encore avisés de l'y représenter. « On sait que Tibère, ayant été contraint par Auguste d'a- dopter Germanicus, qui faisait l'espérance et les délices de Rome , conçut dès lors une funeste jalousie contre lui. Les