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                             SUR




    MES HISTORIENS DU LYONNAIS.


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                           XVIII.



                LE P. DE COLONIA.


   Dans toute sa durée , et en ses meilleurs jours, le collège
de la Trinité n'a pas eu, selon nous, de Religieux plus vérita-
blement lettré que le P. de Colonia. L'homme de goût se
trouve ici du moins ne faire qu'un avec le savant, tandis que
d'autres écrivains, comme le P. Raynaud et le P. Menestrier,
estimables par bien des endroits, vous effrayent et vous re-
butent par une érudition indigeste. Vous ne sauriez vous
reconnaître au milieu de leur fatras et de leur science qui ne
viennent jamais conclure.
   Le P. de Colonia, écrivant assez bien la langue latine et la
langue française, nous a laissé l'ouvrage le plus notable que
les Jésuites aient composé dans leur collège de Lyon ; sa rhé-
torique latine a joui longtemps d'une réputation méritée, et,
                                                   U