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153 BERTINI ET L1STZ A LYON. On lit dans la France musicale les lignes suivantes: Lyon renferme dans son sein des musiciens de premier o r d r e , profondément dévoués à leur a r t , et q u i , pour jouir des honneurs de la célébrité, n'auraient besoin que d'un théâ- tre comme Paris, la ville-mère de toutes les réputations. Nom- m e r MM. Baumann, Antoine Mocker , Mm0 Montgolfier , c'est faire l'éloge de la musique à Lyon. Nous avons entendu dire par un de nos meilleurs compositeurs, M. Bertini, que nulle p a r t , sans excepter Paris , la musique des grands maîtres n'était mieux comprise et plus religieusement exécutée que dans cette ville. Nous nous empressons de consigner ici celle remarque et nous sommes heureux de pouvoir adresser aux musiciens lyonnais ce témoignage de notre sympathie. Le Courrier de Lyon, en reproduisant cet article, l'a fait suivre de quelques mots que nous répéterons à notre tour. Ce qu'il y a de flatteur pour nous dans ce que dit la France musicale, ne doit pas nous empêcher de réparer les omissions que son auteur a faites. Au nombi*e des artistes les plus dis- tingués de notre ville figurent aussi MM. Cherblanc et Donjon; ne pas les nommer, c'est faire acte de partialité. Ceux de nos compatriotes qui s'occupent de musique savent aussi que cet art n'est pas cultivé avec succès dans notre ville par les seuls artistes de profession et qu'aux noms que nous venons de citer, on pourrait ajouter ceux de plusieurs ama- teurs des deux sexes, qui ne leur sont que de peu inférieurs, si même quelques-uns d'entre eux ne les égalent ou ne les sur- passent. Le Cabinet de lecture, dont le choix des articles est de plus en plus recommandable , contient, dans son NQ du 15 février, le passage suivant que nous lui empruntons : Voici le curieux post-scriptum d'une lettre pleine de verve et d'enthousiasme lyrique, écrite de Chambéry, par un m o - deste bachelier es-musique qui n'est autre que notre illustre