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   Sous M. Fyard eurent lieu divers établissements qui prouvent
son zèle pour la chose publique. Dès 1805, fut instituée une
chambre consultative de manufactures, dont les attributions
sontd'éclairer le gouvernement sur les intérêts industriels de la
localité. D'autre part, on ouvrit des écoles primaires dirigées
par des Frères de l'Ecole Chrétienne, pour l'instruction de la
classe ouvrière, ensuite des écoles secoudaires pour les enfants
dont les études ont été déjà ébauchées, une classe gratuite de
dessin, dont le professeur est salarié par la ville, enfin, un col-
lège communal dont l'autorisation a lieu par décret du 23 mai
1806. C'est à cet administrateur que l'on doit aussi la cons-
truction d'égoûts dans plusieurs des nouvelles rues. Saint-
Etienne est peut-être la seule grande cité en France qui pos-
sède un réseau complet d'égoûts dans toutes ses rues (1).
  M. Gabriel Fyard décéda au Cluzel, maison de campagne
près de Saint-Etienne, le 25 février 1807. Le Conseil muni-


            bienfaiteur des                           Roanne ,      curé
             hospices,         26»                    des deux parois-
1708. Laurent         Boyer,                          ses, en 1736,        51
            ancien curé de                17U2. Pierre-Raphaël So-
            Moulbrison,        27e                    nier-Dulac, curé
1729. Veuillard de St-                                des deux parois-
            Nizier,            28e                    ses, en 1 7 6 3 ,    32
 1732. Pierre     Thevenet
                                          1805. Cholletou,                 33
            de Lyon,           29e
                                          1 8 0 5 . Piron,                 34'
1 7 3 8 . Jean   Ducros de
            Castres,           30   ë     1824. Desheures,                 55<

4754. Jacques Turges de                   1835. Froget,                    36

    (1) Les anciennes rues aboutissant au Furens versaient leurs eaux dans un
 égoût public dont l'origine remonte à une époque reculée ; il est reconnu par
 des anciens litres que jadis, lorsqu'un propriétaire voulait prendre issue
 dans un conduit commun, il était obligé d'en demander la permission au
 seigneur qui l'accordait moyennant un écu et à condition que les frais seraient
 à la charge du demandeur : l'entretien général était supporté par tous les
intéressés.