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500 « cet Augustal, et qu'il y avait même jm Autel dont il est parlé dans « l'inscription, sur lequel Autel, l'Augustal avait mis son nom, pour « se rendre célèbre après sa mort à la postérité (1). » Je ne dirai rien du second fragment épigraphique rapporté par l'historien de Lyon. Il n'est pas certain qu'il ait appartenu au même monument sépulcral, d'ailleurs il ne présente par lui-même aucun intérêt, car il ne contient que des noms, et une formule des plus bannales. Mais il n'en est pas ainsi de celui que Ménestrier a donné en premier lieu: celui-là , plus considérable et presque complet, de- mande quelques observations. Parmi les anciens artistes lyonnais dont j'ai rappelé les noms conservés sur nos marbres, j'ai signalé deux de ces hommes dont le talent animant les métaux, exécutait ces vases d'argent que nous voyons si recherchés par le luxe romain, à vuwascularii argentarii, pour employer la dénomination de cet âge : Potilius Romulus, connu par le monument que lui éleva la tendresse conjugale (2), et Claudius Àphrodisius, que nous trouvons nommé sur celui de sa fille (3). Le marbre du premier ne lui donne point la qualification de VASCULAR1VS, souvent jointe dans les inscriptions à celle d'AR- GENTARIVS; et si je l'ai restituée au second, c'est par une conjec- ture que je regarde comme bien fondée, mais qui peut-être ne s'élève pas jusqu'à l'évidence (4). Dans l'inscription que je viens de mettre sous les yeux de mes lecteurs, nous retrouvons un artiste négociant qui exerçait la même profession dans la cité de Plancus : c'est donc le troisième connu dans cette ville. Mais celui-ci perte la qualification dont je viens de parler : il est désigné comme LVGDVNI NEGOTIATOR ARGENTARIws VASCVLARIVS. Ce nombre de trois est considé- rable proportionnellement au nombre des marbres conservés à Lyon, et il me semblerait y supposer dans les temps antiques un com- merce fort étendu de vaisselle d'argent. Cela ne paraîtra pas étonnant (1) Hist. de Lyon. pp. 55 el SI. (2) Musée Saint-Pierre n° V. (5) Ibid. a" VI. (4) Sup. p. 104 et seq.