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d'un diamètre un peu plus faible de 3 m. 17 c. de circon-
férence ;
6° Enfin, que le fût et le tronçon supérieur portant
l'astragale qui le termine à son sommet, formait la deuxième
partie de la seconde colonne du temple d'Auguste. Au
moyen de ces circonstances et des traces qui subsistent
encore de la suppression d'un des astragales dans l'un
des fûts, et de la mutilation du filet dans l'autre, il est
évident et l'on peut dire certain que les quatre tronçons
formaient deux fûts de colonne d'égale hauteur et ne diffé-
rant entr'elles que de 4 centimètres de diamètre, soit de
i 3 centimètres de circonférence moyenne.
Il résulte donc de l'examen des dimensions des qua-
tre tronçons pris séparément, et du rapport de leurs di-
mensions entr'elles, «fit'il est certain que ces quatre
tronçons composaient et formaient deux à deux les
colonnes colossales qui flanquaient l'autel d'Auguste. Ces
colonnes avaient environ 9 mètres de hauteur non com-
pris la base et le chapiteau, et ont dû être cassées par acci-
dent, ou débitées en quatre tronçons par l'architecte d
e
l'époque Romaine qui, le premier, conçut la pensée de 1
es
faire entrer dans la construction de l'église.
Ces circonstances, jointes à l'emplacement que ces
mo-
nolithes occupent et ont toujours occupé depuis qu'il s
furent apportés à Lyon, ne sauraient plus laisser subsister le
moindre doute sur le lieu qu'occupait l'autel consacré Ã
Rome et à Auguste, et la destination des monolithes que
l'on voit à Ainay.
Si l'on considère à présent l'époque où fut élevé le
monument, le haut degré de puissance et de gloire où
était parvenu le peuple romain, maître des Gaules de la
Germanie, de l'Espagne, de la Grèce, de l'Asie, et de
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