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nombre, sous l'influence des miasmes délétères provenant de
l'établissement de produits chimiques de M. Perret. Ce voisi-
nage est meurtrier, el l'autorité aurait bien dû, dans l'inlérôlde
la santé publique, ne pas permettre qu'un foyer d'émanations
mortelles fût élabli à nos portes. M. Perrel y a déjà perdu sa
femme et sa fille. Nul ne peut traverser la partie désolée du
cours qui avoisine sa fabrique sans éprouver une pénible suffo-
cation. Et il y a des hommes qui vivent dans cet atmosphère !
   —La récente place d'académiciens libres met en émoi toutes
les ambitions scientifiques, littéraires el artistiques de notre
ville. Les postulants sont nombreux, voici leurs noms :
   M. Monin, professeur d'histoire au collège de Lyon, p r é -
senté par M. Polinière ;
   M. Dardel, architecte de la ville, présenté par MM. Jourdan,
Bonnefond el Rey ;
   M. Bravais, professeur d'astronomie à la Faculté des scien-
ces, présenté par MM. Bineau, Tabareau, Fournet et Clerc ;
   M. Vibert, graveur et professeur à l'école des Beaux-Arts.
Cet artiste distingué a été présenté à l'Académie par MM.
Bonnefond, Rey et de Ruolz.
   MM. l'abbé Noiiot; Audin, auteur de l'histoire de Luther et
de Calvin ; François, professeur d'Histoire à la Faculté des Let-
tres, et Belin, avocat, ont été inscrits comme candidats aux
places d'académiciens libres, et M. Viclor de Laprade, auteur
de Psyché, précédemment inscrit comme académicien libre, a
été porté sur la liste des candidats aux places de titulaires.
   M me la comtesse d'Oleskevitch a demandé, par l'organe de
M. le docteur Martin, une place parmi les membres corres-
pondants de l'Académie. MM. Bonnardet, Martin et Boullée
ont été chargés d'examiner cette demande.
     Dans une de ses dernières séances, l'Académie de Lyon
ayant décidé qu'une médaille de 300 fr. serait accordée à
l'auteur du mémoire unique envoyé au concours sur Y Histoire
de la fabrique lyonnaise, et que les 1200 fr. restants de la
somme donnée par M. Fulchiron deviendraient l'objet d'un
autre concours, l'honorable député, présenta la séance, a dé-
claré sur-le-champ qu'il reconstituait la somme de quinze
cents francs, pourvu que la docte compagnie voulut bien p r o -
poser un sujet d'utilité publique pour notre ville.
   — Il existe dans l'un des vieux registres de l'état civil de
la commune de Yaise, une inscription curieuse à consulter •
elle se trouve à la dernière page, verso dudit registre, lequel
date de la fin du XVIe siècle et du commencement du XYIIe :
nous copions textuellement cette inscription qui n'est pas sans
intérêt, surtout pour les habitants de la commune de Vaise.
   « L'an mil six cent deux, au mois de septembre, la Saône