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149 lementà 10,000,000 f. Déjà , selon le mode d'application développé par le tableau précédent, un prélèvement de 7,000,000 a été fait sur celte somme pour compléter la subvention attribuée aux villes à octroi -, il res. lerait donc disponible 3,000,000 Si l'on ajoute à celte somme celle représen- tant les frais de perception que coûte l'impôt de l'octroi, frais désormais supprimés avec l'impôt qui les motive, et qui s'élèvent à . . . 9,000,000 on a un total de 12,000,000 disponibles en faveur des 35,832 communes en ce moment exemptes des droits d'octroi. Ces 35,822 communes contiennent ensemble 24 millions d'habitants; la subvention proposée représenterait donc la pa- rité approximative de 50 c. par tête. Cette quote part est mini- me sans doute ; mais il faut remarquer que ces communes ont à supporter des charges infiniment moindres que celles im- posées aux communes plus populeuses. D'ailleurs elles ne reçoivent rien aujourd'hui, elles recevraient quelque chose à l'avenir , leur position serait donc évidemment meilleure. Et plus tard, si, comme cela est indubitable, cet essai produisait d'heureuses conséquences, la subvention pourrait être augmen- tée en proporlion des besoins ultérieurement reconnus. Le nouveau système doterait ainsi toutes les communes de France d'un revenu fixe dont la source serait juste et ration- nelle. Les conséquences de cette organisation nouvelle se- raient extrêmement avantageuses au pays. On objectera peut-être qu'il pourrait arriver que les quo- tités assignées à certaines localités dépassassent les besoins réels. Celte opinion paraît peu fondée si l'on considère la modicité relative de la subvention attribuée à chaque caté- gorie. Cependant si, contre toute probabilité, cette prévision se vérifiait, on devrait regarder ce fait comme un événement heureux, car il mcllrait les communes ainsi favorisées dans la