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su Veîit; delà les congestions vers la tête Les lits fermes sont le gymnase naturel du sommeil.... Un lit mou et efféminé ne convient pas à la noble virilité de l'homme (1). Celle-ci était singulièrement compromise au temps de Commode, temps où vivait saint Clément, et l'on peut lire avec sur- prise, dans ses écrits, les sanglantes satyres par lesquelles il s'efforce de faire rougir des fronts qui ne rougissaient plus'. II raille avec amertume la consommation que les jeunes Romains faisaient des èpîlatoires et le temps qu'ils passaient a déshonorer leurs corps. Je n'en dirai pas davantage, mais la lecture de fous ces détails confirmera la haute vérité de ces paroles émises par un des plus beaux génies de notre temps, dans un livre qui vient d'apparaître : « Le christia- nisme, en môme temps qu'il rendait l'énergie et la mora- lité à l'homme, rendait la douceur et la pureté à la femme. C'est lui qui a rétabli les sexes (2). » Lorsqu'on se reporte à l'affreux déborderaient de la vo- lupté vénérienne, à l'époque où écrivait saint Clément, on est moins surpris de rencontrer dans ses œuvres des détails inouïs sur la fonction de propagation. Dans un chapitre inti- tulé : Quœnam de procreatione liberorum tractanda sint ? il règle, en hygiéniste consommé, les rapports entre les époux, et les subordonne à l'intérêt de l'espèce. Il dépeint à mer- veille l'influence terrible qu'exerce, sur l'économie entière, et particulièrement sur les forces vitales, l'abus de l'acte de la procréation. « Les plaisirs du mariage trop répétés brisent les nerfs de l'homme comme de faibles fils qu'on tire avec trop de violence; ils obscurcissent les sens et détruisent les forces.... Dans cet instant, en effet, Vhomme est arraché de l'homme avec violence. » Il recommande d'éviter les aphro- (1) Ped. liv., p. 4 1 . (2) L'Unité spirituelle, etc., t. III, p. 14-48.—1841.