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Comme une fleur d'hiver qui languit sur sa tige Se réveille à la voix des zéphirs caressants ; Ainsi mon cœur glacé se ranime au prestige De tes poétiques accents. Amour, foi, vérité, vertu, force, sagessse, Voiles qui portent l'homme aux rives du bonheur, S'enflent, pleines d'espoir, dans mon ame en détresse, A ton souffle consolateur ! Souvent, d'un pied joyeux, je fuis loin de la ville, Laissant ses bruits confus mourir derrière moi ; Je choisis au vallon quelque secret asile, Pour me trouver seul avec toi. 3.8 *