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d'or pour un tableau représentant un paysage historique. Cette toile a été
remarquée des artistes à la dernière exposition du Louvre.
    —Deux de nos compatriotes, MM. Auguste Flandrin et Claudius Jacquand,
ont obtenu le premier une médaille d'argent, à l'exposition de Rouen, et le se-
cond, à l'exposition de la Haye, la grande médaille d'or d'une valeur de 700 f.
et d'une importance égale à celle qu'il avait reçue l'an passé à Bruxelles.
    — MM. Hippolyte et Paul Flandrin sont dans ce moment à Lyon. Voilà
une famille où le talent ne fait pas de jaloux!
    — Un de nos artistes, M. Laurasse, a fait paraître ces jours-ci une statuette
digne de Dantan, c'est la charge de notre pianiste, M. Alexandre Billet,
M. Laurasse vient de reproduire dans le même esprit un de nos peintres,
M. Fonville. Cette charge, des plus spirituelle, est appelée à avoir un succès
de vogue.
    —M. de Ruolz, professeur de sculpture â l'école des beaux-arts, a terminé
le modèle en plâtre du buste de M. le baron Rambaud, ancien maire de
Lyon. Ce buste sera exécuté en marbre après l'examen d'une commission
chargée de juger ce travail dont on parle avec beaucoup d'éloges.
    — M. Bonnassieux, jeune statuaire de beaucoup de talent, avait envoyé
de Rome une statue, VAmour fidèle, qu'il destinait à notre ville, et qui mal-
heureusement est arrivée brisée. L'Institut de France, considérant ce morceau
comme un des meilleurs envoyés depuis longtemps par les pensionnaires de
Rome, a décidé que cette œuvre serait restaurée et soumise au jugement du
public. Cette décision honore infiniment le jeune artiste.
    M. Bonnassieux est presque notre compatriote, il est du département de
la Loire. La ville de Saint-Etienne, possède, dans ce qu'elle appelle son
Musée, un bas relief de cet artiste, représentant lamor! de Socrate, composi-
tion qui lui valut, en 1837, le premier grand prix de Rome.
    — M. Accarias, chargé du cours de droit commercial, a commencé le 19
juillet, l'examen de la législation relative aux effets publics et aux institutions
de crédit.
    — Le Cadran de l'Hôtel-de-Yille a élé remis à neuf. Il est question de
 l'éclairer la nuit au moyen d'un réflecteur lenticulaire qui sera placé der-
 rière les armes de la ville, au-dessous du tympan qui porte le bas-relief
 d'Henri IV. On aurait voulu placer un cadran en cristal qui eût été éclairé
 par l'intérieur; mais il a été reconnu que le vide de la tour était insuffisant
  pour la cage à poser, et que l'on ne pouvait pas l'élargir sans compromettre
 gravement la solidité de la tour.
   — M. le maire de Lyon a présenté au conseil municipal de cette ville le
projet de la construction d'un pont sur la Saône, dans le prolongement de