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bre de lettres devenues illisibles ; il en a supposé quelques
autres, et il est parvenu à la traduction que voici :
                 Le poisson divin, descendu du ciel
               dans son brûlant amour,
                    immortel, accomplit, parmi les mortels,
                 les oracles qui l'annonçaient.
                    Ami, vivifie ton ame
                 Par les eaux divines,
                    dans ces eaux immortelles de la sagesse
                 plus précieuses que les trésors.
                    Prends la nourriture douce comme le miel
                 du Sauveur des hommes ;
                    mange et bois le divin poisson
                 que tu tiens dans tes mains.
                    Que ton sang régénère le monde,
                 ô Dieu sauveur !
                    Puisso ma mère jouir du bonheur
                 de te contempler, ô toi qui es la
                    lumière des morts !
                    O mon père ! ô pieux Aschas,
                 si cher à mon cœur !
                    ô ma mère Eutychia!
                 ô vous, mes chers amis !
                    souvenez-vous de Pectorios
                 qui a enduré bien des peines pour
                    posséder le divin poisson (1).
   II ne faut pas oublier que cette inscription est un acrosti-
che dont les cinq premiers vers commencent par une des
lettres du mot i^Sus -, et chacun des six autres vers com-
mence par une lettre d'un autre mot que l'auteur traduit

   (1) L'auteur a dit : «Souvenez-vous de Peclorios qui suit le poisson;»
mais le mot grec est KOITOUVTOV qui vient évidemment de KOÎTOÇ, labor, nego-
timn, mofesfte, lassiludo.