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 cotes, doit se composer presqu'exclusivementde propriétaires
 agriculteurs.
    Sur les 2,500,000 cotes phis fortes composant la seconde
 catégorie, 879,000 doivent s'appliquer à pareil nombre de
maisons renfermées dans les 1,420 communes soumises à
l'octroi. Les propnélaires de ces maisons résident sans doule
à peu près tous dans les villes On peut conjecturer avec
toute apparence de raison que la majeure partie des proprié-
taires auxquels s'appliquent les 1,520,000 cotes complétant
la dernière subdivision de celle seconde catégorie habitent
aussi dans les villes à octroi; car leur position de grands p r o -
priétaires doit les porter à préférer la résidence dans les
cités.
   Si maintenant l'on considère que la première catégorie des
cotes foncières, eu égard à la minimilé du chiffre moyen de
chaque cote, comprend à peine le cinquième du chiffre lotal
de l'impôt foncier, on esl amené à reconnaître que l'on peut,
sans craindre d'être taxé d'exagération, évaluer au moins à 50
pour cent du chiffre total de cet impôt la part supportée par
les propriétaires habitant des villes à octroi.
   Il y aurait donc pour ces propriétaires et pour les patenta-
bles une sorte de revirement dans le mode d'impôt. Ce revi-
rement leur deviendrait peut-être même avantageux au lieu
de leur être à charge ; car, pour beaucoup d'enlre eux, la
suppression des droits qu'ils payaient à l'octroi pour eux-
mêmes et pour chaque personne de leur famille ou de leur
maison^ pourrait constituer une compensation favorable du
surcroît ajouté à l'impôt direct.
   Quant aux contribuables pour lesquels la compensation
n'existerait pas d'une manière précise et continue, on a vu
qu'ils appartiendraient probablement presque tous à la p r e -
mière catégorie, et qu'à ce titre le chiffre minime de leur
cote leur rendrait peu sensible l'augmentation subie par
l'impôt. Ils obtiendraient d'ailleurs de la mesure nouvelle des
avantages capables de les consoler du grcvemenl qui en serait