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de la rivalité de VEspagne et de la France, par Gaillard;
les ouvrages de Garnier, de Yelly, de Méhégan ; l'espagnol
Mariana,Paul Jove et Guicchardin. La renaissance des lettres
et l'union de la Bretagne à la couronne datent du règne de
François I er .
   Sous Henri II commencèrent les progrès de l'hérésie.
Puis les sources des guerres de religion se développèrent
sous François II. Bientôt vinrent les supplices des protes-
tants, la lutte acharnée de leurs chefs contre les catholi-
ques. Ici apparaissent les Guise, les Condé, les Coligny, la
fameuse Catherine de Médicis, le cardinal de Lorraine, le
connétable de Montmorency. La guerre civile épuise les flancs
de la France. L'exécrable Charles IX commande la Saint-
Barlhélemy, et tire sur son peuple. Le méprisable Henri III
met le royaume à deux doigts de sa perte. Les Jésuites et la
Ligue, les cabaleurs mitres et les Seize, le fanatisme d'opi-
nion politique et religieuse; tous les fléaux déchirent à la
fois notre malheureuse patrie. Deux figures consolantes do-
minent ce tableau d'horreurs ; le chancelier de l'Hospital et
le roi de Navarre, Henri IV.
   La branche des Valois s'éteint avec Henri III assassiné par
Jacques Clément. La branche des Bourbons lui succède au
trône. Henri de Bourbon, surnommé Henri-le-Grand, des-
cendait par son père, Antoine de Bourbon, de Robert de
Clermont, cinquième fils de saint Louis.
   La mort prématurée de Henri IV pouvait replonger la
France des Capets, dans tous les désastres de la guerre ci-
vile, sous un prince aussi faible que Louis XIII. Mais ce
régne fut moins celui du fils de Henri IV que celui du car-
dinal de Richelieu. Ce grand ministre, prêtre et guerrier,
écrasa, par la prise de la Rochelle, la dernière tête de l'hy-
dre protestante. Il abaissa la maison d'Autriche, et poussa
l'un après l'autre, sur l'échafaud, les seigneurs rebelles. Ce