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Chercher le trait qui te déchire,
Ni de la douleur qui soupire
Essayer de franchir le seuil.

Il est des tourments qu'en notre ame
En silence il nous faut nourrir,
Flots grondants, chagrins sans dictame
Que rien, hélas ! ne peut guérir ;
Il est des cœurs que la souffrance
Semble frapper de préféren ce
Et dont le sort est de gémir
Au souffle brûlant de la vie,
Comme ces harpes d'Eolie
Que l'aile du vent fait frémir.

                   IV.

Peut-être en ce monde plein d'ombre
Pour toi le jour est sans clarté,
La terre est une lande sombre
Où tout n'offre qu'aridité,
Et par delà l'air qu'on respire
Tu vois une aube te sourire
Plus pure en un climat plus beau,
Comme sur un lointain rivage
L'oiseau rêve â travers l'orage
Le pays où fut son berceau.

Ou vois-tu, d'une aile légère,
L'essaim des beaux jours s'envol.. ;
Ou quelque image douce et chère
Dont tu ne peux te consoler ;
Et dans ces heures où tu pries,