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470 HISTOIRE DE SAINT-TR1VIER-EN- DOMBES.
' bourg, car on n'appelait pas encore Saint-Trivier du nom
de ville, avec l'arrière-rief de Bullieu, autrement dit Béreins,
et la garde et cimetière de Sandrans ; il augmenta son fief
du mas de Jean Chanel, situé dans la paroisse de Châte-
nay, et de l'Espinasse, Ã "Versailleux, dans le mandement
de Chalamont ; Isabelle lui donna, en dédommagement, des
droits qu'elle avait sur le mas de Vermoudet, dans le man-
dement de Chalamont.
Au mois de juin 1271, Guy de Chabeu, seigneur de Saint-
Tiivier, confirma une transaction faite entre Audis, sa
mère et les obéancieis de Sandrans, au sujet du droit de
garde de la dîme de Sandrans.
Guy de Chabeu, qui avait des biens à Chalamont, y
prêta serment en 1274, et se reconnut homme-lige de Louis
de Beaujeu, pour le château et bourg de Saint-Trivier, pour
le mas de Monderot, dans la paroisse de Ronsuel, le mas
de l'Epine, dans celle de Versailleux, le mas aux Tenants,
dans celle de Châtenay, et le cimetière de la paroisse de
Sandrans.
C'est vers cette époque que Guy de Chabeu, seigneur de
Saint-Trivier, fit construire sur les bords de la Saône le
château de Beauregard.
Au mois d'août 1282, Louis de Beaujeu inféoda à ce Guy
de Saint-Trivier le droit de justice civile et criminelle,
excepté la mort de l'homme, dans sa terre de Ronzuel, au±
mas e,t manoirs du Plat, de la Liste, de Mortier, de Mont-
gelas et d'Armondest. Il ordonna par ce don qu'au cas que
l'accusé méritât le dernier supplice, le juge de Saint-
Trivier l'y condamnerait et le remettrait ensuite au sire de
Beaujeu ou à son afficier qui ferait exécuter la sentence de
ce juge, si elle était trouvée juste. Louis de Beaujeu voulut
aussi que si M. de Saint-Trivier faisait arrêter un de ses
hommes dans sa terre, qui y eût fait quelque mal, que cet
homme lui fut renvoyé poui le faire juger par ses officiers
suivant qu'il le mériterait ; que si on arrêtait quelques uns
des hommes de M. de Saint-Trivier dans sa châtellenie de