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                         SOIES ET COCONS.                       46S
prospère, fut désastreuse, et 1850 le fut encore davantage.
Seule, la montagne eut encore des cocons.
   Les graines de pays et celles d'Espagne échouent absolu-
ment, en 1851, et celles d'Italie réussissent. 11 y eut une tem-
pérature excellente.
   1852 n'est pas moins heureux sous le rapport du temps et
du succès. Seules les graines du pays manquent tout à fait.
   Les provenances étrangères réussissent, en 1853, dans la
plaine et non dans la montagne.
   Le grainage espagnol échoue, en 1854 ; celui d'Italie donne
de moins brillants produits que précédemment. Il est vrai
que les variations de température avaient été fréquentes et.
subites cette année là.
   En 1855, la récolte n'est pas bonne ; 1856 a des pluies et
des inondations et une production médiocre. Le succès des
races blanches d'Andrinople et de Brousse date de 1857
et 1858.
   En résumé, la Drôme accuse les résultats suivants :
     ONCES DE GRAINES.      KILOGR. DE COCONS.      LE KILOGR-

1855.   115,971                 2,013,155            fr. 4,80
1856.   126,667                   807,632                6,50
1857.   146,575                 1,020,590                8,00
1858.   169,364                 2,154,296                5,00
1859.   124,600                 2,115,550                7,00
1860. . 145,964                 1,974,410                7,60

   Depuis 1861, des travaux considérables ont été publiés sur
la maladie des vers, de la graine et même du mûrier. Je bor-
nerai là mes renseignements, n'ayant eu pour but que d'inté-
resser la science à uue partie de notre industrie agricole" et
nationale, tour à tour prospère et en souffrance, par suite
de fléaux inconnus qui ruinent une contrée, comme les Cé-
vennes, en 1690, et de récoltes heureuses comme celles de
certaines années-, apportant à la Drôme, par exemple, de
18 à 20 millions! Vous avez bien voulu .m'offrir une hospita-
lité gracieuse, j ' y réponds au moyen de l'envoi de ma petite
pierre à l'édifice que votre cité élèvera tôt ou tard à l'histoire
de la sériciculture. « A qui est-il besoin de rappeler, en effet,