Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                         ETIENNE MARTELI.ANGE.                          415
   C'est en vain qu'on se reporte aux registres consulaires
pour trouver l'acte de la fondation du collège ; celui de
1527 manque dans la collection (108) ; mais, heureuse-
ment, les archives de la ville ont, d'autre p a r t , une copie
de ce document que l'on trouve aussi dans un recueil, ap-
partenant à l'Académie de Lyon, en même temps que la
plupart des pièces relatives au collège :

   « MM. les conseillers de la ville et communauté de Lyon, à
scavoir Me Pierre Chauvet, docteur. M * André Peyron, Esmé de
                                          *
la Porte, Claude Paquelet, Claude Trie, Simon Court, André
Dupeirat et Guillaume Juge, d'une part, et honorables hommes
Guyot Henri, Nicolas Devaut, Pierre Regnault, Antoine Esmo-
net, Michel Bertaud, André Delerben, Girardin Cathelen et
Jean Roche courriers vieux et nouveaux de la présente année
d'autre (part), ont fait et font par ces présentes le traité qui
s'ensuit à scavoir en ensuivant les consentement, délibérations et
ordonnances sur ce faites par messieurs les notables et gardes
des métiers de la dite ville représentant le corps commun
d'icelle aussy grand nombre et grande partie des confraires de
la d. confrairie de la Sainte-Trinité qui puis un mois en cà ont été
mandés et assemblés en l'hostel commun lesquels pour bonnes
causes contenues esd assemblées et consentement ont voulu,
consenti et ordonné ériger un collège es granges appartenant à
la d. confrairie de la Trinité assises en cette ville de Lyon sur le
Rhône, en la rué Neuve, lesquelles ont été longtemps et sont en-
eore occupées par l'artillerie du Roy, à cette cause iceux cour-
riers scachant ont voulu et déclaré, veulent et déclarent et con-

   (108) C'est pour nous l'occasion d'émettre le vœu que l'on fasse une
analyse et une table de ces registres qui forment, en définitive, l'histoire
officielle de notre cité depuis son affranchissement jusqu'en 1790. Un
incendie, l'humidité, ou toute autre circonstance pourraient entraîner la
perte d'un ou de plusieurs registres, ainsi qu'il est arrive récemment, et
ce malheur serait sans remède. Quelques registres sont en double ; pour-
quoi ne pas les déposer dans un autre édifice municipal ?