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COLONGES AD MONT-D'OR ÉTUDE TOPOGRAPHIQUE, ÉTYMOLOGIQUE ET HISTORIQUE SUITE (*) COLONGES. — Le 21 mai 1004, Haynaud, abbé d'Ainay, et ses religieux, cédèrent à Adalburne et à Sulpicie, sa femme, une terre arable et autres biens situés in villaColonias (dans la villa de Colonges). « Au nom du Christ, dit l'acte, moi Raynald, abbé d'Ainay, « et tous les moines, voulons qu'il soit notoire à tous, présents « et à venir, qu'Adalburne et sa femme sont venus en notre « présence, nous suppliant de leur accorder quelques-uns de « nos biens, ce que nous avons fait. Nous leur avons concédé « de la terre arable en divers lieux, um vigne et aussi une « saulée , le tout situé dans le pays lyonnais, canton du « Mont-d'Or, dans les villas de Saint-Cyr, de Colonges, et de « Tarencen(i), à la condition que tant qu'ils vivront, ils paye- o ront chaque année un demi muid de vin et de froment au « recteur de l'abbaye, et que le premier qui mourra laissera au . « couvent sa paît. Si celui qui survit veut cette part, elle lui « sera accordée à prix réduit, si par ses bons services le? rec- « teurs du couvent lejugcnt convenable ; lorsque tous d?ux se- « ront morts, la terre, sans aucun retard, avec toutes les amé- « liorations, reviendra à l'abbaye. » Les signataires de l'acte, presque tous moines d'Ainay, sent les suivants : Raynald, abbé, Walcher, Abbon, Aschiric, Udul- (*) Voir la précédente livraison. (1) La terre arable à Saint-Cyr, la vigne à Colonges cl la saulée le long du Tarencen, aujourd'hui ruisseau du Montgela, coulant sous terre. ?