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336                ETIENNE MARTEtLANGE.

l'une gravée par F. Cotinger et l'autre par Aveline, r e -
produisent le même édifice.
    Il se composait d'un grand corps de bâtiment, percé de
neuf ouvertures par étage, groupées par trois, dont celles
du centre formaient une sorte de pavillon couronné d'une
toiture spéciale et où.le deuxième étage n'était pas en
lucarne comme dans le surplus du logis. A gauche, en re-
gardant le dessin, une petite tonnelle lui est accolée ; la
décoration de ce bâtiment semble être formée de petits
pilastres avec entablement encadrant chaque fenêtre.
    En se reportant aux légendes qui accompagnent ces
 diverses vues, l'on remarque que les Pères occupaient
 pour leurs chambres les deux ailes en retour et que l'aile
de l'entrée formait une galerie ornée, est-il dit, de pein-
 tures. Les classes étaient installées dans la cour, en face
 de l'église, et les pensionnaires dans celle dite à présent
 du 28 bataillon. Les classes avaient une entrée spéciale à
 côté de l'église.
    Un campanile décorait le milieu de la toiture du corps
 de bâtiment de la cour des classes en prolongement du
 château de Françoise d'Alençon, et en face de l'église ; ce
 corps de bâtiment contenait déjà la salle dite des actes et
 la bibliothèque.
    Quant au corps à la suite , il n'avait pas, au rez-de-
 chaussée, le portique en arcade qui sert à présent de
 préau couvert.
     Le fossé de la ville passe immédiatement au delà de ces
 bâtiments, et l'on ne peut parvenir aux jardins qu'à l'aide
 de trois ponts-levis; toutefois l'établissement entier est
  clos de murs. Enfin à droite et au fond du jardin est
  figurée encore Yéminence où Henri IV, avec un petit fort,
 apprenait à attaquer les villes.
     En ce moment, la cour placée à droite, vers l'entrée,