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ETIENNE SIARTELL.YNGE. 253 publique. Les écoliers se réunissaient dans un local ap- partenant à la ville et nommé Maison des Écoles où se trouvaient des maîtres choisis et payés par elle. C'est ce qui a fait rapporter que Pétrarque reçut les leçons de Convenole da Prato, régent aux écoles de Carpentras, que la politique avait chassé de l'Italie et amené dans le Comtat. En 1582, sous l'impulsion de l'évoque de Carpentras, Jacob Sacrât, la commune cherchant à donner une exten- sion plus grande à l'instruction publique, résolut de re- construire l'établissemant sur un plus vaste développe- ment et en posa la première pierre en \ 593. C'est aussi à cette époque que l'on songea à appeler les Jésuites pour sa direction-; les démarches furent nombreuses, reprises et abandonnées tour à tour. Les Âvignonnais s'opposè- rent aigrement à cet établissement craignant que ce voi- sinage ne fît concurrence au leur ; l'événement prouva, prétendent les Pères Jésuites (71), que cette crainte était chimérique. Enfin, en 1606, on obtint du pape et du général de la Compagnie Aquaviva, les autorisations nécessaires pour installer les Pères dans les constructions qui étaient assez avancées pour recevoir les écoliers. Le député qui avait été envoyé en dernier lieu à Rome pour négocier cette affaire, Me Pierre Giraud de Sobirots, (71) a Dum primœ probalionis domus Burdegalœ condebatur, Çarpento- racte collegiumdlu poslulalum accepi7(societas). Oppidum est Ponlificies di- tionis in G allia, Vindascini Comitalus caput , inler Vasionem et Avenio- nem. Osbslllerant acriter Avenionenses, veriti ne quid, ab utriusque vieiniam civitutis, collegium suum detrimenii eaperet. Eventua doeuit nihil iptis de cessisc, née. parum adjumenti Carpenloractensibus, et (wilimis loeis ucces- sisse (HisïoaijE SOCIETATIS JESU Para V. Lib, xv, n. 23). »