page suivante »
VA ETIENNE-FRANÇOIS COIGNETa au commencement de 1827 ; il fit à cette compagnie plu- sieurs lectures, parmi lesquelles on remarque : Le 1er jan- vier (année 1B27), Epître à des. voyageurs partant pour la Suisse (12 juillet même année), deux pièces, de vers (30 mai 1828), pièce de vers A Voccasion du passage de S. A. R. le duc d'Orléans à Saint-Chamond, le 18 novem- bre 1830 (24 août 1831), Epitre aux Jrères... ;. artistes, et Elégie sur le dernier jour de l'année (29 août 1832) ; il avait écrit dans les Archives du Bhône, recueil estimé qui renferme pour l'histoire de Lyon des documents précieux; il offrit à la Revue du Lyonnais quelques poésies gra- cieuses : A Ondine Valmore, à un vieux portrait déjeune femme, le Chêne, le Cheval de carrière, les deux Corbeaux, les deux Cailloux, la Feuille aux Vents, lé Lord philan- thrope, le Renard député, l'Inondation, les petits déni- cheurs, Le Vent d'automne, Oh! si j'étais poète, FAne et la Vigne, le Puitsde la Savande et enfin la Fourmi et le Formica-Uo. Son style est élégant, élevé, facile, et, dans les derniers temps, empreint d'une douce mélancolie, qui n'exclut pas et que ne dépare point une fine dose de raillerie et de gaité. Une nouvelle carrière s'était ouverte devant lui. Honoré de l'amitié de M. Dugas-Montbel, il fut appelé, en 1834, à la mort du savant helléniste, au poste de bibliothécaire de la ville de Saint-Chamond, à qui le traducteur d'Homère avait légué sa remarquable bibliothèque composée de quatre à cinq mille volumes de choix. M. Coignet mit le plus grand zèle ,à remplir dignement cet emploi. Une salle de douze mètres de longueur sur près de huitïnètres de large fut le local destiné à contenir la collection la plus complète des éditions et des traductions du père de la poésie. Au fond de la salle, il fit établir le buste du dona- teur sur un piédestal qui renferme un précieux exemplaire de VHomèrede Florence, 1488, in-folio. Dans le soubasse- ment, sont placés les dix volumes de la traduction d'Ho" mère, par Dugas-Montbel.