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 102                  ETIENNE MARTELLANGE-

 feu M. Antoine, et fust trouvé que la veuve l'avoit, et rendit en-
 tre les mains dudict Martellange dans lesglise neufve par les
 mains de son fils, qui sen souvint fort bien, à {occasion que la
 figure de mesurer y est, et le tesmoignera, M. Charpignac fict
 encore difficulté de si accorder. Parquoy on fist assembler au
 collège ou fust présent M. Dasquemie, M. Coulon, M. de Lafont,
 M. Davignon, le feu R. P. Poucrot, le P. Nicolas Gouz, Estienne
 Martellange, ledict Charpignac et son fils, et ce dans la salette
 de la porterie, ledict Martellange dont, comme architecte et di-
 recteur de lœuyre qui avoit minute les articles du contrat, en fisf
 ample explication, présents tous ces Messieurs, et finalement
 sommât ledict M. Charpignac, de vouloir accorder cest article
du contrat selon lesplication quil en avoit faict à la mémoire
quon avoit retire de la vefve du défunt, comme conforme audict
contract, ou bien quitter et se départir dudict contrat, car a
peine avoit-il encore commence a se mettre en Å“uvre, ce qu'il
agreat, en estant même somme par M. Dasquemie, de mesme fit
le R. P. Poucrot, recteur, qui promit observer le contrat, sui-
vant l'interprétation donnée par ledict Martellange qui remit
audict Charpignac la mémoire qu'on avoit retiré de la jvefve et
de laquelle il cite les paroles par cœur, quoy quil die ladicte mé-
moire eslre demeurer au collège, suivant cest accord mutuel,
Iassemblee se despartit, et M. Charpignac a travaille, jusque à
lannee passée, 1610, sur la fin du mois de juillet, qu'on a voulu
toiser, ce quaiant fais il sest trouve que ledict Charpignac
estoit redevable sur largent quil avoit reçu dé plus de 400 1., ce
que voiant il a voulu remuer la question susdite, voire a excogi-
ter une façon toute nouvelle alienne d'aulcun usage ou raison,
afin que au lieu qu'il debvoit il fust trouvé qu'on luy devoit, ti-
rant par le nom les paroles du contrat et leur faisant dire tout a
rebourg de leur vray sans et de lintention que je les ay minu-
tées, qui fust cause quon m'escrivit à Dijon ou j'estois afin den
respondre ce qui feroit de la vérité, ce que je fis de Bezanson,
car je receus les lettres à Dijon estant sur mon despart pour
aler à Bezanson, don je respondis conforme a ce qui est dict
ey dessus, et de la mémoire que javois laisse eserite et signée