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                     LES ARMES DE TRÉVOUX.                        85

 neur de leurs armoiries, car, le vitrail de l'église excepté, on ne
les rencontre nulle part, je l'ai dit déjà, jusqu'en l'an M de
la République française qu'elles se montrent sur une pièce ad-
ministrative. La Révolution, qui démolit la tour du château,
avait respecté son image héraldique, respecté n'est pas assez
dire, elle se l'était appropriée en lui imposant sa livrée. Au plus
fort de la terreur, la tour donjonnée de gueules en champ d'ar-
gent continua d'être l'emblème de la ville de Trévoux, fut le
sceau de la municipalité, mais privée du chef de Bourbon, qu'on
avait remplacé par le bonnet de la liberté. Voici, d'après une
empreinte en cire rouge appliquée au bas d'un laissez-passer que
j'ai sous les yeux, ce sceau de composition à la fois féodale et
révolutionnaire..




   Je ne sais quelle est la signification de la tête posée entre
deux branches de laurier qu'on voit au-dessous de l'écu ; serait-
ce une tête de femme, de la République ?
   Le laissez-passer est ainsi conçu :
   Au sommet de la marge; timbre pour minute de deux sols
six deniers, chargé d'une fleur de lis effacée à la plume, avec la
légende circulaire « La Loi, le Roi », dont le mot Roi est éga-
lement effacé à la plume.
   Liberté, égalité.                                      .,--,,
   Département de l'Ain.
   District de Trévoux.
   Laissez passer le citoïen Louis Plumex, négotiant, demeu-
rant à Trévoux, âgé d'environ quarante-cinq a n s , taille; de
cinq pieds six pouces (suite du signalement)*           et prettez-
luy aide, secours et assistance en cas de besoin.
   Délivré en la maison commune, le douze niv.ose, l'an deux de