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LES ARMES DE TRÉVOUX. 79 l'église de Villefrançhe, restaurer le château de Beauregard (1), construire les halles de Thoissey. A Trévoux, l'ancien hôtel, (l'ancienne « maison basse ») des sires de Thoire et Villars, situé près de la Saône, fut rebâti de son temps, et de ce même temps datent de nombreuses mai- sons de la rue du Port et de la Grande-Rue, la tour de l'horloge, l'église enfin. Une société de prêtres s'était formée pour le ser- vice de cette église, la duchesse de Bourbon les favorisait; par une fondation elle assura la régularité des offices canoniaux (2) ; il est permis de supposer que son intervention alla plus loin, et que l'église elle-même, comme le portail de celle de Villefran- che (3), avait été élevée avec son aide et, pour partie au moins, de ses deniers*. Cette église est debout, c'est l'église paroissiale actuelle, celle dont l'abside était éclairée naguère par un vitrail décoré de l'écus- son de la ville au chef de Bourbon, écusson des premières an- nées du xvie siècle, dont j'ai déploré plus haut la suppression. J'en donne la figure (4). (1) Le propriétaire actuel du château de Beauregard, M. Henri Bou- chet, vient de le relever de nouveau, et il s'est appliqué.ù conserver ce qui lestait des bâtiments anciens, deux tours notamment, et plusieurs salles où se voient des cheminées décorées d'écussons aux armes de la maison de Bourbon. (2) Manuscrit déjà cité, f° 23. (3) La Roche la Carclle. Hisl. du Beaujolais, i, 228. (4) Elle a été donnée déjà par M. Jolibois en tête de son Histoire de Trévoux. Lyon, A. Vingtrinicr , 1853, d'après le Vitrail de l'église qu'on venait alors de déposer. Mais l'artiste auquel le-dessin fut confié eut la malheureuse idée de le prendre du côté extérieur du vitrail su lieu de le