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28 ÉTIEMHE MABTELLà KGE. collèges que dans douze villes du midi : Toulouse, Beziers, Agen, Auch, Rodez, Bordeaux, Périgueux, Limoges, Tournon, Aubenas, Le Puy et Lyon et dans deux villes du centre : Dijon et La .Flèche. C'était réserver l'enseigne- ment de l'Université dans Paris et dans les trbis quarts de la France (20). v • Nous insisterons ici un peu sur la rentrée des Jésuites en France sous Henri IV, parce que ce fait se lie d'une manière intime à notre travail. Des sollicitations nombreuses réclamaient leur rétablis- sement dès 4 601 ; Fouquet de la Varenne, favori du roi, natif de La Flèche (1560), y joignit la sienne et elle fut décisive ; mais dans sa pensée comme dans celle du roi, leur rappel n'était qu'en vue d'un autre projet préalable, la fondation d'un collège à La Flèche, comme on le voit par ce fragment d'une lettre, du 20 janvier 1601, au car- dinal d'Ossat, ambassadeur de France à Rome. « J'ai « proposé au cardinal Aldobrandini l'essai d'un certain « prieuré, assis auprès de ma maison de La Flèche, à un « collège que je désire fonder audit lieu, auquel je fais « état de loger les Jésuites, comme les estimant plus pro- « près et capables que les autres pour instruire la jeu- « nesse » Dans un voyage du roi à Verdun et à Metz, en 1603, les jésuites sollicitèrent eux-mêmes leur retour ; Henri IV leur fit bon accueil et, au mois de septembre de cette année, il rendit à Rouen l'édit qui les rappelait et qui, de plus, leur donnait à La Flèche non (20) Voyez : LES JÉSUITES DE LA RBE SAINT-ANTOINE , L'EGLISE SAINT- PAOL-SAINT-LOUIS ET LE LYCÉE CBARLEHAGNE. Nofics HISTOBIQOE, par E. de Menorval, chef d'institution. Parié. Aubry, 1872, page 3 7 . *k