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§2                 ETIENNE MARTELLAKGE-

etc., occupés dans le monde connu, en 1710, par les Jésui-
tes, s'élevait au chiffre de 1335. On comptait 19,609 reli-
gieux, dont 9,957 étaient prêtres.
   On comprendra donc facilement qu'un architecte ait
été délégué, par provinces, aux constructions nécessaires
pour un si grand nombre d'établissements.

     LE COLLÈGE DU PUT   paraît être le premier travail dont
Martellange se soit occupé ; son mémoire descriptif est du
15 février 1605.
   Comment furent employées les deux années écoulées
depuis sa profession, en 1603 jusqu'à 1605 ? Notre artiste
les a-t-il consacrées à d'autres ouvrages ou bien à des
études générales sur le type qui devait être adopté pour
les diverses maisons à élever ? Nous nous rangeons volon-
tiers à la dernière conjecture, parce que nous nous trou-
vons tout de suite, au Puy, en face d'une composition bien
entendue et conforme, par ses dispositions générales,
avec toutes celles exécutées postérieurement ; la partie
décorative seule laisse à désirer.

   Il résulte des observations auxquelles nous nous sommes
livré, par l'étude et par la comparaison des plans-projets
avec les monuments exécutés, que les collèges devaient
se composer, réglementairement, de deux cours entourées
de bâtiments sur leurs côtés. La première, servant aux
classes, a presque toujours l'un de ses côtés formé par
l'église à laquelle est accolée, en conséquence, une galerie
couverte. 11 résulte de cette combinaison que la porte
d'entrée est forcément dans l'axe de cette galerie et que
l'église y a un accès par le flanc latéral. Les trois autres,
côtés de la cour ne reçoivent pas de portique afin de lais-
ser libres les fenêtres des classes, ainsi que leurs portes,

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