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POÉSIE. Pendant que tout tremble ou s'écroule, Lui, toujours béni de la foule, Triomphe sur son piédestal, Près de la terre fortunée D'une auréole couronnée, Et de la foi brillant fanal (i). Savants, vous qui cherchez ce qu'un caillou révèle, Vous qui faites jaillir le rayon, l'étincelle, Du souvenir qui dort mais qui ne mourra pas, De l'antique Bourgneuf à l'humble destinée, Oh ! ne laissez jamais la terre inexplorée : Trop d'obscures vertus murmurent sous vos pas. Mais, j'écoute.... j'entends une voix bien connue, Un chercheur héroïque, à la féconde vue, Qui, de débris épars, sait refaire un forum, Et qui d'un saint retrouve à Bourgneuf un asile. Alexandre ! Epipode ! anges de notre ville, Bénissez le savant, priez pour Lugdunum. M»« A. GARDAZ. LE BONHEUR • A. MESDEMOISELLES M.-C.-A. F. Vous cherchez le bonheur, et ne le trouvez pas, Aimable et belle enfant.... charmante jeune fille ! Il est à vos côtés et vous suit pas à pas ; Il est de tous les temps ; il est dans la famille, Dans un tendre sourire, un souvenir pieux, ' Dans le regard si doux, le baiser d'une mère ; Dans le calme du cœur, dans un élan joyeux, Dans l'innocence pure et la sainte prière ; Dans l'aumône que fait votre cœur généreux, Qui donne à l'indigent un rayon d'espérance; Il vous bénit tout bas, les larmes dans les yeux, Car c'est un jour de moins de douleur, de souffrance. (i) Feurvière.