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4;>8 ÉTUDE SUR I.A DÉDICACE
Voilà donc un' prêtre de Rome et d'Auguste , sévir
aug'ustal de Lyon, préparant une dernière demeure pour
lui, sa femme et sa postérité, et dédiant lui-même SVB
ASCIA le monument qui doit recouvrir ses cendres et
celles de sa famille.
Il n'y a pas ici d'argument à opposer à d'autres argu-
ments , de conjecture à mettre en contradiction avec
d'autres conjectures. Il s'agit d'un fait incontestable, d'un
monument authentique connu de tous ceux qui ont visité
le musée épigrapliique de Lyon ou qui ont lu attentive-
ment les publications qui en ont été faites.
Ce monument a été publié par Artaud, Description du
musée de Lyon, édition de \ 816, page 49 ; par M. de Bois-
sieu, Inscriptions antiques de Lyon, page 93 ; par M. Mon-
falcon, Musée lapidaire de Lyon, \ 859, page 13 ; par
Comarmond, Description du musée lapidaire de Lyon,
page 206 ; par Aug-uste Bernard, Le Temple d'Auguste,
page 70 et 71. C'est donc un monument parfaitement
connu, et nous avons lieu d'être étonné que M. Sansas
ait affirmé avoir attentivement lu toutes les inscriptions
du musée de Lyon et n'avoir pas trouvé une seule dédicace
SVB ASCIA écrite sur la tombe de personnages dont le
caractère ou les fonctions aient été incompatibles avec la
foi chrétienne.
Peut-être, nous dira-t-on, le monument que vous citez
est incomplet, il n'en reste que la moitié. Cela est vrai,
mais quel est donc l'épig-raphiste qui ne verra pas que la
restitution de cette inscription est d'une facilité toute élé-
mentaire. D'ailleurs, la partie conservée est précisément
celle où le culte de Rome et d'Auguste, la qualité de
prêtre et la dédicace SVB ASCIA sont clairement expri-
més. Le seul doute q u ï l pourrait y avoir serait en ce
qui regarde le nom du personnage, nom dont le temps