page suivante »
422 ÉTUDE sun LA DÉDICACE Il suffit d'étudier un instant cette représentation, pour reconnaître combien cet instrument diffère de Yascia de nos tombeaux. Comme on se servait très-souvent du sar- culus simplex pour creuser la terre qui devait recevoir l'urne cinéraire et la couche de mortier destinée à sup- porter le cippe , et que ce travail était le premier à faire pour établir une sépulture , le sarculus avait, par sa re- présentation sur le monument, la même signification que Yascia ; c'est-à -dire celle d'un travail primitif. La dolabra avait son tranchant parallèle au manche, comme la securis, mais l'autre extrémité de la lame se terminait en pic, tantôt droit, tantôt relevé et, le plus souvent abaissé, ce qui faisait de cet instrument une hache et une pioche. Dolabra Culoune Tralanc u Coloûne Traiane Pourvue d'un manche très-long-, elle a son pic recourbé en dessous et prend le nom de dolabra fossoria ; elle ser- vait à trancher un corps dur ou à creuser profondément la terre. Eolabra foâ&oria Dolabra fossovia J V- V Colonnes Trajane et Marc-Aurèle Peinture des catacombes de Rome La dolabra était aussi très-souvent employée dans les sacrifices pour abattre les victimes ; on la nommait alors