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                  FOSSÉS DE LA LANTERNE.                339

danger. Dans cette lanterne était aussi une cloche pour
annoncer la fermeture des portes. Elle fut établie lors
de la reconstruction de cette porte et des grands travaux
exécutés aux fossés, de 1346 à 1369. C'est également à
partir de cette époque que les fossés précédemment dé-
signés sous les noms de fossés de Saint-Marcel, fossés
de Saint-Nizier ont pris le nom de fossés de la Lanterne.
On ne commence à rencontrer cette dernière dénomina-
tion qu'en 1356.
   De même, l'apellation de fossés a plus tard été rempla-
cée par celle de Terreaux, qui a la même signification et
s'est perpétuée jusqu'à nos jours, Nous avons cité plu-
sieurs actes où les deux mots sont conjointement em-
ployés l'un pour l'autre.
   Nous parlerons dans un autre chapitre de l'emploi
des vastes emplacements des fossés après leur suppres-
sion, et des nombreuses difficultés que la ville eut à vain-
cre pour s'en assurer la possession.
   Nous nous bornerons à rappeler ici, que leur démem-
brement a duré de longues années.
   La première partie fut comblée en 1538 pour y établir
la boucherie de la Lanterne, appelée plus tard des Ter-
reaux.
   Les emplacements aux abords de la boucherie, entre la
Saône et la rue Lanterne, ont été vendus en 1549 et
1550.
   Ceux qui forment le massif en face de l'Hôtel-de-Ville
ont été aliénés en 1556.
   La place des, Terreaux a été remblayée en 1578.
   L'emplacement où fut plus tard bâti l'Hôtel-de-Ville,
en 1564.
   Celui de la place de la Comédie et du Grand-Théâtre,
 en 1617.