Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
316                       NÉCROLOGIE.

 améliorer les différents services publics et à liquider une
 dette de plus de 600,000 francs contractée sous la précé-
 dente administration deJM. Hippolyte Royet. Sous l'admi-
nistration de M. Peyret-Lallier, les sœurs de Saint-Vin-
 cent-de-Paul furent installées, et chargées de la distribu-
 tion à domicile de secours aux indigents; les classes d'éco-
les primaires furent augmentées, plusieurs salles d'asile
créées, l'église de Saint-Ennemond construite, l'éclairage
 au gaz établi, etc.
   Le Conseil municipal, satisfait de ces résultats, lui en
exprima sa reconnaissance publique dans une délibération
solennelle. En 1834, M. Peyret-Lallier fut élu député, et,
peu de temps après, nommé chevalier de la Légion d'hon-
neur. A la Chambre, il appuya le Gouvernement dans tou-
tes les mesures de sagesse et de conservation, mais résista
quelquefois aux écarts de l'Administration.
    Membre de la Société agricole et industrielle de Saint-
Etienne, M. Peyret-Lallier en fut le président pendant
dix-huit ans ; il contribua à la rédaction et à la publication
 des dix-huit volumes du bulletin de cette Société, par un
grand nombre de mémoires ou dissertations d'économie
commerciale et industrielle.
    En 1843, retiré de la vie publique, il fixa sa résidence à
la campagne (Muiatière, Sainie-Foy-lès-Lyon); il employa
ses loisirs, soit à l'horticulture, soit à écrire des réflexions
morales, religieuses et politiques, qu'ii communiquait à
ses intimes , mais qu'il n'a pas livrées à la publicité.
    Chargé, comme membre municipal de Sainte-Foy, de vé-
rifier les droits de la commune sur de vastes terrains
comptantes de saules et situés sur la rive droite du Rhône,
il parvint, par ses recherches, à établir la propriété de la
commune, propriété qui lui était contestée par des habi-
tants simples usagers, et qui a été consacrée, après plu-
sieurs années deluttes judiciaires, par divers arrêts ou ju-
gements.
   Ses contemporains n'ont pas oublié que son admims-