Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                        BIBLIOGRAPHIE.                     313
   « études sérieuses et les consolations qu'elles peuvent
  « apporter, et je livre au public des observations faites
  « dans des temps meilleurs. »
     La géologie est l'archéologie de la nature ; et l'histoire
  de l'apparition successive des espèces animales, la pa-
' léontologie, joue un grand rôle dans l'ensemble de cette
  science. La découverte d'espèces fossiles, parfois incon-
  nues, offre un immense intérêt aux naturalistes, et cette
  étude conduit souvent à élucider certains problèmes géo-
  logiques. M. Dumortier explique lui-même le but qu'il
  s'est proposé : « Les gisements oxfordiens de l'Ardèche
  « sont encore à peine connus pour la plupart, malgré le
  « grand développement de la formation, malgré le nom-
  c bre considérable et souvent la bonne conservation des
   e
  « espèces. Le but que je me propose est d'attirer l'atten-
  « tion des géologues sur trois localités dignes d'intérêt,
  « dont les fossiles appartiennent sûrement à un même
  « niveau tout spécial. Ces gisements, placés sur des
  « points assez rapprochés, offrent un grand nombre d'es-
  « pèces connues ; on remarque toutefois de notables duré-
  e rences dans la distribution très-inégalement répartie de
   s
  « plusieurs familles. Une partie des fossiles que leur étude
  « m'a fournie se retrouvent au même niveau dans l'est
 « et le midi de la France, mais surtout en Suisse et en
 « Bavière ; on y rencontre de plus des espèces nouvelles
 « caractérisées par de bons échantillons. »
   L'auteur a exploré principalement trois localités de
l'Ardèche : le .Ravin, la Pouza et la Clapouze. Il en fait une
description sommaire, et il recherche quelles lumières on
peut tirer de la superposition pour arriver à connaître le
niveau géologique de ces dépôts.
   Le volume est terminé par de nombreux détails sur le
groupe des Echinides, qui forment la plus grande partie
de ces fossiles. M. G. Cotteau a bien voulu se charger
d'en faire la description, et son travail termine le volume
de M. Dumortier, qui rend hommage à la science de son
collaborateur.
   On ne saurait trop remercier les savants et les lettrés
qui jettent des distractions au milieu des préoccupations
présentes, en captivant l'attention par d'intéressantes
découvertes.
                               Paul SAINT-OLIVE.