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LA VALBOHE. 283
lâché. Ce lieu aurait été nommé d'abord Juhus, puis Saint-
Julien... « Quoi qu'il en soit, il paraît qu'à Combat durant
et dans les environs on a trouvé autrefois des tronçons
d'armes antiques : il n'y a pas longtemps que, vers la
Croix Constantin, on a mis à découvert des ossements
humains. La carte des antiquités du département de l'Ain
indique des tombeaux romains près du plantier Trin-
quier. »
Nous avons tenu à citer l'opinion de M. Blanchon afin
qu'on puisse» la mettre en parallèle avec la nôtre : quant
à ceux, auxquels il resterait le moindre doute à ce su-
jet, nous les renvoyons à l'Histoire de Jules César, où
sont discutés le plan de cette campagne, les mouvements
des deux partis et les hypothèses de la situation d'Alesia,
l'oppidum des Mandubiens (Liv. 3 Ch. X — Campagne
de 702), et toutes difficultés résolues, grâce aux r e s -
sources scientifiques de tous genres dont l a u t e u r a pu
disposer: nous tenons seulement à rappeler aux étymo-
logistes, que pour nous, Combadurxnt n'est autre chose
que la Combe à Durand ; combe, c'est à dire dépression de
terrain ou petite vallée qui a appartenu à un nommé
Durand. Il était au surplus peu heureux d'introduire au
milieu de noms d'origine en apparence latine comme
Camponne, campus, ou Champignieux, Campi locus, des
appellations si bien françaises que celles de Combe à Du-
rand ou de Saint-Julien; nous pensons qu'on nous saura
gré de la réserve que nous avons mise, en émettant notre
opinion, de n'employer que des étymologies au moins
vraisemblables ; nous avons, au surplus, cité à l'appui, le
récit de l'historien Dion Cassius, contemporain des faits
rapportés : le débat, nous parait clos.