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7^EC%0L0GIE ETIENNE PEYRET-LALLIER. Une de nos personnalités les plus nobles et les plus pures, M. Etienne Peyret-Lallier, écrivain, économiste, ancien député de la Loire, s'est éteint dans sa propriété de la Basiéro, à la Mu- latière, le lundi 28 août, à onze heures du malin. Sentant la mort vmir, il se fit administrer, mais debout et après avoir, avant la cérémonie, marché à la rencontre d i prê- t r e ; il l'a accompagné, suivi de toute sa maison, jusqu'à la porte de sa demeure. Cela fait, il s'est couché pour mourir. A l'époque d'affaiblissement où nous sommes, c'est un devoir pour l'écrivain de signaler ces sublimes et fortes natures, si hautes que c'est à peine si on les comprend, et si rares qu'en les voyant on est tenté de mêler un grain de curiosité à la sym- pathie et à l'admiration qu'elles inspirent. Nous empruntons au Mémorial de ta Loire les lignes suivantes sur ce grand et vertueux vieillard : « M. Peyrei-Lailier était âgé de quatre-vingt-douze ans. Du- rant cette longue carrière, il a joué un rôle important dans les affaires de la cité. Maire de Saint-Etienne, conseiller général, député de la Loire, il s'est fait remarquer dans ces hautes fonc- tions par (les qualités éminentes qui loi avaient concilié l'estime Générale, e l l e roêm • de ses adversaires politiques. « Nous n'avons pas besoin de dire qu'il était chevalier de la Légion d'honneur et que, s'il l'eût voulu, il aurait obtenu dans cet ordre un plus haut grade. « La vie de M. Peyret-Lallier a été toute remplie par l'étude et le travail. Grave, austère, infatigable, il apporta dans toutes ses fonctions, un esprit méthodique et positif qui était la marque distinctive de son caractère, il fut, avec une sorte de passion froide et rai;onnee, le défenseur des véritables intérêts de la ville et. du pays. C'est à lui que Saint-Elii-nne doit CÃI g/ande rartie l'admirable organisation de ses finances, dont il ressent aujour-