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                               POÉSIE.




                  A BENOIT PERRIN
                        LE CANOT POÈTE (1).



     Candide troubadour, chantre, fils de l'Eglise,
  J'ose te comparer à l'humble fleuv des champs
  Qui répand ses parfums au souffle de la brise
  Sans envier l'éclat de ses sœurs du printemps.
    De ton livre charmant qu'on fasse l'analyse,
  On ne trouve partout que nobles sentiments;
  Partout règne en tes vers le bon goût, la franchise ;
  Chaque vers de ton cœur reproduit les accents.
    Ce qu'on aimait, Perrin, c'était ta modestie.
  Mépriser les méchants et fuir la flatterie
  Fut toujours ta devise et tu n'y sus faillir.
    Honnête travailleur, que tout Lyon contemple,
  A l'ouvrier rêveur qui n'a pas de loisir
  Tu serviras'toujours et de guide et d'exemple.

                                         Lucien SOLARY.


(1) Voir notre livraison de mai.