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PETITE CHRONIQUE LYONNAISE. 363 cérémonie à laquelle se rendent successivement les principales églises de la ville. Grandes brouilleries dans le chapitre de l'Ile-Barbe , entre l'abbé, M, de Thélis de Valorges et les chanoines. Monseigneur Paul de Neufville, archevêque de Lyon a, pour secrétaire, un M. Picnerat, de Lyon, supérieur des missionnaires de la maison de Saint-Joseph, homme d'esprit, de savoir et de mérite, d'un caractère doux et sans ambition. C'est lui qui gou- verne presque seul tout le dioéèse^et il n'est pas pour cela plus mal gouverné. 1729. Février. — La Saône est prise depuis l'Archevêché jusqu'à Saint-Georges. On passe dessus. 14 avril. — Orage violent, éclairs, tonnerre et grêle. 4 septembre.—Fêtes pour la naissance du dauphin. A l'arrivée du courrier, on tire le canon. Le soir, sonnerie et illumination. Le chapitré de Saint-Jean fait chanter un Te Dèum. Le 10, la Cour des Monnoyes et les trésoriers de France font célébrer une messe d'actions de grâces. 18. Illuminations nouvelles, fontaines de vin sur toutes les places, feu d'artifice. 19. Toutes tes boutiques sont fermées. Encore des fontaines de vin et des illuminations. Les pennonages sont sous les armes; Le 14, il y a eu une joute sur la Saône qui a très-bien réussi, les eaux étant très-basses. Après la joute, on a jeté dans la ri- vière des canards que les jouteurs ont poursuivi à la nage et qu'ils otit presque tous pris avec les dents, comme des chiéris barbets. La messe â été célébrée , le mardi 13, par l'évèque dé Synope, Antoine Sicault, suffragant de l'archevêque de Lyon. Le mercredi 14, il a paru une ordonnance des juges conserva- teurs, portant défense' de contraindre par corps, pendant quinze Jours, aucuns débiteurs pour la somme de cinq cents livres et au-dessous. M. Panissod, vétéraji des trésoriers de France, et M, Douet «