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                 LE RAVIN 1)E BULLE.

Et le pâtre y mêlait sa chanson monotone.
Tristes, sans nous parler, en ce beau soir d'automne,
Nous marchions à travers les cailloux d'un torrent,




Torrent tout desséché, rempli de blocs informes.
Assis alors tous deux sur ces pierres énormes,
Nous rêvions..,. la nuit vint.... et nous surprit pleurant.




                           III.




Car, ce torrent c'était l'image de la vie,
Où la passion gronde et torture le cœur :
Pendant que tu pleurais le passé qu'on envie,
Je pressentais ce monde où prend fin tout bonheur.




Tu rêvais à ces jours où ton âme asservie
Dans une femme aimée avait trouvé sa sœur ;
Tu l'évoquais, cette ange, à ton amour ravie,
Et tu ne trouvais plus que vide et que douleur.