Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                 HISTOIRE DES JOURNAUX DE LYON.                            11

                      « BOUQUET A MA FEMME.
              Quel beau bouquet j'offrirais en ce jour
                 A mon épouse, à mon amie,
              Si je le composois des fleurs que son amour
            Répand à pleines mains sur le cours de ma vie ! »

   Le journal ayant inséré les vers suivants dans son numéro 55 :
                     « SUR LE CITOYEN BRUNEL.
               Il réunit dans sa seule personne,
               Et Dumarsais, et Tibulle, et Pétrone.
                                                   AMANT.   »


   Brunel répondit modestement dans le numéro 56 :
                  « A moi tous ces talents divers !
                  D'Amant la méprise est extrême :
                  Je le vois ; Amant, dans ces vers,
                  Sans y penser s'est peint lui-même.
                                                BBUNEI/.


   Nous ne croyons pas que la gloire de ces grands hommes
ait survécu longtemps à la louange qu'ils se donnaient.
   Pour la dernière fois, nous avons à citer M. Gonon dont l'ou-
vrage ne va guère au delà de l'époque où nous sommes arrivés.
Quoique la bibliothèque de M. Coste lui fût ouverte, M. Gonoû
écrit dans sa Bibliographie lyonnaise, page 472, à propos de
la feuille de Doublier :
    «... Notre collection ne commence qu'à dater du n° 27, el, n'ayant vu ce
journal nulle part, il nous est impossible de mentionner d'une manière pré-
 cise la date de son premier numéro, qui doit tire des premiers jours de prai-
 rial. »

  Le point était facile à éclaircir ; une visite à la bibliothèque
de M. Coste suffisait.
                                              A. VlNGTRINIER.



     ( La suite à un prochain numéro).