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HISTOIRE DES JOURNAUX DE LYON. 3 noncer que la tranquillité règne dans la ville, que la foule aux théâtres n'a pas été agitée , que l'esprit public se prononce par l'audace qu'on a de faire entendre le Réveil, et, comme chose de première nécessité, la feuille donne presqu'à chacun de ses numéros le prix-courant de l'or et du pain. Les deux derniers Bulletins ont double date et double nu- méro de rappel. La feuille du 15-16 brumaire, numéro 26-27, est suivie du 17-18 brumaire, numéro 28-29. Nous présumons que ces tiraillements venaient de quelque ciise financière dont le Bulletin n'a pu triompher et qui ont entraîné sa chute après une existence de moins d'un mois. jovnsiATL D E S D A M E S , par le citoyen Galant. Lyon, 1795. Une lettre, insérée dans le Bulletin diurne et nocturne de Lyon du 10 brumaire an IV, numéro 21 , et adressée au citoyen Galant, rédacteur du Journal des Dames, est la seule pièce qui nous ait fait connaître l'existence de ce journal. Le citoyen Galant s'étant défendu d'avoir jamais collaboré au Bulletin diurne et nocturne, le rédacteur du Bulletin et l'im- primeur répondent qu'en effet le rédacteur du Journal dts Da- mes n'a jamais travaillé à leur Bulletin, qu'il n'est pas même leur abonné et qu'ils ne le connaissent que comme leur débiteur. I.E P E T I T T A C H Y G R A P H E , publié par Roger. Lyon, Ro- ger, 1797-1809, in-8. Nous n'avons pas vu le premier numéro de ce journal. Le plus ancien que nous connaissions est le 17e, du jeudi 23 février 1797, 5 ventôse an V; le 1 er doit être alors du 17 janvier, 28 nivôse an V. Dernier, 30 décembre 1809. Il paraissait trois fois par semaine et se vendait dans les rues par des crieurs. Cette feuille, publiée et imprimée par J. Roger, industriel ha- bile plutôt que littérateur consommé, n'avait pas de couleur politique ; elle se tenait en dehors des partis et se bornait à ra- conter les faits sans réflexions. À faire cette œuvre, une corres- pondance , quelques journaux et des ciseaux suffisaient. Cette