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LOMs-PHÃUV,' } ï/fVRLÉANS. 417 t-'euse *î** vieux monarque.' Le duc d'Orléans se montra néanmoins fort sensible à celte faveur, et renouvela avec ef- «asioh à Louis XVIII ses protestations d'attachement et de •(•délité. Les princes de la famille royale renouèrent avec louis-Philippe des rapports affectueux, el la fille de Louis XVI eWe-même parut faire violence aux ressouvenirs douloureux < .(»• on aspect dut réveiller en elle. Ce prince, accompagné des colonels Athalin et Sainte- Aidegonde, qu'il s'était attachés en qualité d'aides-de-camp, partit le 13 juin pour Londres, où se trouvaient encore l'em- pereur de Russie et le roi de Prusse. Il fit part à ces souve- rains des réclamations du roi Ferdinand, son beau-père, qui se plaignait d'avoir été omis dans le traité de Paris, et chercha à intéresser à sa cause le prince régent, chef de ce gouvernement anglais dont les instigations belliqueuses lui avaient coûté la perle de son royaume de Naples. Après cette démarche, qui n'amena aucun résultat (1), Louis-Philippe alla chercher en Sicile sa femme, sa sÅ“ur et son jeune fils qu'il y avait laissés, et les ramena sur le sol français. La présence du duc d'Orléans avait été peu remarquée à Paris, au milieu de l'enthousiasme vif et universel qui avait salué le retour des Bourbons. Mais ces premiers empresse- ments, toujours si éphémères parmi nous, ne lardèrent pas à se calmer; les difficultés d'une fusion enlre la France de l'é- migration et la France nouvelle se manifestèrent de toutes parts: l'impossibilité de satisfaire toutes les prétentions per- sonnelles engendra de nombreux mécontentements. Insensi- blement , la défiance et la désaffection, entretenues par un pouvoir inhabile et mal éclairé, succédèrent à l'enchantement et à l'espérance ; les bienfaits de la rénovation politique la (1) Ferdinand IV ne fut rétabli sur le trône des Deux-Siciles qu'au mois 27