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DE LA VILLE DE LYON. 317 l'entourent. Le clocher méridional est arrivé à la plate-forme d'où jaillira la flèche. On remarque la beauté de la balus- trade évidée à jour qui la couronne et de Voculus richement fenestré, ornant la face orientale. Pourquoi la ville de Lyon, qui a tant lésiné en ce qui concerne les alignements autour de Saint-Nizier, ne se déci- derait-elle pas enfin à acheter et détruire la maison Blan- chon, pour continuer la Fromagerie avec le pont de Pierre , et soumettre à un axe régulier cette importante région de la cité? Que sa nouvelle édilité se préoccupe donc du charme oculaire de celte grande et majestueuse ville de Lyon, qui, malgré tant d'articles de pacotille qui l'injurient dans les journaux de Paris, et dont XIllustration nous a apporté na- guère un si criant exemple, n'en est pas moins la cité de France la plus monumentale et la plu» paysagée, celle où l'on sent le mieux ce que peut la double énergie de la nature et de l'homme. La belle maison bâtie par M. Farfouillon , dans la rue des Bouquetiers, a reçu de vastes devantures de magasins, à son rez-de-chaussée , d'un style ferme, visant à l'imitation mauresque. Pourquoi les formes sérieuses de la lettre inscriptionnaire ne se sont-elles pas produites sur les enseignes ? VIII. QUAI DE LA «ÉVOLUTION. C'est le propre de MM. les ingénieurs civils des ponts et chaussées de faire de l'art, dans leur cabinet, avec des for- mules invariables, de faire constamment la part delà théorie et de l'école, et jamais celle de l'application et du goût. —La reconslruclion du Pont-de-Pierre est la preuve de ce que