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410 INSCRIPTIONS ANTIQUES • lieu une fondation en l'honneur du dieu du commerce, ue» arfs et de l'éloquence. Tout insignifiant qu'il pût paraître, j'enregistrai ce précieux débris, qui n'aurait pas dû échapper à notre Musée lapidaire, et je constatai sur ce bloc mutilé la dédicace Mercurio Augusto, qui pouvait par la suite faciliter l'intelligence et l'appréciation de quelque nouvelle décou- verte. Au mois de mai dernier, des ouvriers terrassiers, tra- vaillant au talus qui fait face à la partie du mur d'enceinte, voisin des télégraphes, mirent au jour trois nouveaux monu- ments (n os H, m el iv ), dont le rapport avec le premier frag- ment découvert ne saurait être contesté. Une même légende épigraphique est gravée sur ces trois pierres, qui ont dû servir de bases à autant de statues ; voici cette légende : MERCVRIO AVGVSTO ET MAliE AVGVSTiE SACRVM EX VOTO marcus HERENNIVS narci ùbertus ALBANVS .EDEM ET SIGNA DVO C M IMAGINE TI.. ( Tiberti O TUi) ACGUSTI De SUd V U vecunia SOLO PVBLICO PECIT. Quatre monuments, retrouvés dans la même localité, a p - partenant à la même fondation religieuse, ne doivent pas être considérés comme réunis là par l'effet du hasard, ou comme apportés d'autre part, pour servir de matériaux de remblais. De plus, si l'on examine la grande quantité de débris antiques accumulés sur le même point, et si l'on ap- précie les rapports de ces débris, on acquiert la preuve cer- taine que là , ou tout à fait dans le voisinage, devait exister le temple consacré à Mercure et à Maia, par suite du vœu de Marcus Herennius Albanus, affranchi de Marcus. Des a s - sises régulières, en forme de dés, dont la dimension se rap- porte à celle de l'inscription n° iv, des blocs de pierre un peu plus considérables, et que leurs moulures font reconnaître comme bases du monument, un grand nombre de fragments de briques murales et de larges tuiles plates semblent i n -