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320 NUITS. les deux Gillotte frères jumeaux, et dont l'heureuse influence à Nuits fut si générale et si bien méritée, M. Adrien-For- tuné Jeanniard, mort en 1846, a le droit d'être compté par- mi les citoyens dont le nom doit être consacré par l'histoire, quoique tous trois ils n'aient été ni nobles, ni titrés, ni écri- vains ; mais ils rendirent d'immenses services à leur pays, et cela suffit pour leur gloire et l'exemple de leur famille. Par- mi nos contemporains, n'oublions pas Jean-Baptiste-Paul Cabet, sculpteur, âgé aujourd'hui de trente-trois ans, etfixéà Saint-Pétersbourg. V. Il est question de la ville de Nuits dans le recueil intitulé : Nouvelles recherches sur la France (Paris, 1766, in-12, t. II, pages 83, 105.), dans la Bibliothèque historique de la France revue par Fevret de Fontette , et faite par le père Lelong (5 volumes in-folio, Paris, MDCCLXXI); dans les ouvrages de Garreaux et de Courtepée. Je lui ai, moi-même, consacré plusieurs écrits dont cet opuscule est le résumé et l'amplifi- cation ; enfin, M. H. Vienne s'en est occupé dans un ou- vrage intitulé : Essai historique sur la ville de Nuits, qui est plutôt une bonne action qu'un bon livre, quoiqu'on puisse lui reprocher trop de tendance à l'adulation. M. Bernard Jacquinot continue ses recherches sur le même sujet, et pro- met, depuis dix ans, une histoire complète qui ne se produit pas. La population actuelle de Nuits est loin de représenter le chiffre des cent trente-trois feux assujettis à la redevance de quinze sols, en MCCX1I; toutefois elle n'a pas progressé, depuis l'Empire, dans une proportion égale à celle des villes environnantes. Cette cité est traversée par le chemin de fer de Paris i\