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L'absence de jubé ou tribune pour supporter un jeu
d'orgues que la liturgie austère de l'église primatiale a
constamment repoussé, donne au revers delà façade fer-
mant Féglise à l'occident, un aspect nud dont la vue
d'une rose à meneaux habilement coupés, dédommage
pleinement le spectateur.
    C'est dans la branche de la transsept du côte de l'évan-
gile, que se tronve la fameuse horloge de Lyon, rétablie
en i5g8 par Nicolas Lippiu, mathématicien de Bâle, et
refaite encore en 1660.
    Le système d'ornementation intérieure du vaisseau est
simple, mais noble; nulle badigeon n'en recouvre les
murs. — Les boiseries qui décorent le sanctuaire et que
l'on a eu le tort d'empâter par de larges couches de pein-
ture à l'huile, viennent de l'église abbatiale de Cluny :
elles sont pures et fermes de style, mais ne se marient
nullement au caractère monumentaire du chœur.
    Cet édifice renferme quatre roses avec verrières peintes,
toutes quatre nervées d'une manière délicieuse; la princi-
pale au frontâil, la plus curieuse par la délicatesse de ses
compartiments- merveilleusement articulés, deux "dans le
mur àè clôture 'latéïàlidBâ;br'oisîllonsj une quatrième enfin
dans le massif qui raccorde la nef avec le chœur surbaissé.
— Ce défaut d'harmonie dans les lignes monumentales,
est ici l'occasion d'une grande beauté, je le répète, car
cette quatrième rose accompagnée de deux petites ouver-
tures ogivales munies de peintures transparentes, est fort
curieuse; ces verrières à tons pleins et vifs sont peintes
dans le goût du XIII e siècle. Je ne comprends pas parmi
 les roses deux œils-de-bœuf en quatre feuilles, placés dans
les aspides latérales formant l'une la chapelle de la
 Sainte-Vierge, l'autre celle de la Croix; les fenêtx-es du