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242 À moi la terre, à moi l'espace, À moi le nuage qui passe, L'aigle qui plane dans les airs ; A moi les étoiles sans nombre Qui brillent au milieu de l'ombre, Comme diamants mêlés au sable des déserts. A moi le nid de la colombe, L'insecte aîlé, l'oiseau qui tombe Sous le plomb mortel du chasseur ; A moi la timide gazelle Implorant cette main cruelle Qui plonge un couteau dans son cœur. Et la mer, où la voile blanche Se mire comme au bois la branche Dans la source d'un clair ruisseau ; La mer, où le poisson se joue Avec l'image de la proue Qui glisse en s'inclinant sur l'eau. La mer, dont les ondes s'effacent Sous un diadème que tracent Des milliers d'astres scintillants, Astres qui semblent à la brune Danser en rond avec la lune Sur la cîme des flots mouvants. A moi la flottante nacelle ,