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nit entièrement toutes les difficultés qui m'avaient d'abord
arrêté.» Il loue ce prélat en termes aussi p o m p e u x , dans
son Histoire littéraire, tom. I I , pag. 817 : « Il a composé, sui-
vant les vues de saint Agobard , et selon le rite de L y o n , un
bréviaire qui n'est pas encore imprimé, et qui vaut bien celui
du cardinal de Sainte-Croix dom Quignones. Ce p r é l a t , mort
en 1714, a fait revivre dans sa personne les I r é n é e , les E u -
cher et les R é m i , par sa sainlelé , par l'austérité de sa vie et
par sa science. On peut dire qu'il a creusé comme le premier
dans tous les genres de littérature. »
    On trouve deux compliments en vers pour Claude de Saint-
 George , dans les Œuvres mêlées, pag. 66.
    XIX. Abrégé de la vie du bienheureux Jean-François        Régis,
de la compagnie de Jésus , apôtre du Velay et du Vivarez, avec
son panégyrique et une pratique pour l'invoquer, et pour lui
 faire une neuvaine ; Lyon, Jacques Lions et Louis Bruyset,
 1717, in-12.
    C'est un recueil de trois opuscules , avec trois litres respec-
tifs et trois permissions d'imprimer chaque ouvrage séparé-
m e n t , pourvu qu'il n'excède deux feuilles du caractère de Ci-
cèro.
    Le premier opuscule est un abrégé de la vie du saint
Jésuite, écrite par le P. d'Aubenton, confesseur de Philippe V,
roi d'Espagne et des Indes. L'auteur y raconte les actes de
piété et de charité qui ont rempli la vie du bienheureux Régis,
maintenant au nombre des saints. On ne trouve ni onction ni
pureté dans le style ; mais en r e v a n c h e , on ne reprochera
point aux PP. d'Aubenton et de Colonia de manquer de cré-
dulité.
   Le second opuscule est une Pratique de piété, pour honorer
le bienheureux i?egis.--Barbier, Dict. des Auteurs anonymes, etc.,
pense que ce recueil peut être du P. Leclerc; dans le permis
d'imprimer, on voit le nom de Colonia.
   Le troisième opuscule est le premier panégyrique qui ait
été prêché en l'honneur de Jean-François Régis, nouvellement