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-•-70- soeiété q u i , du reste ~, veut perpétuer le fruit de ses travaux , a.voté l'impression de ce compte-rendu, et nous y renvoyons le Jbibliomane. La parole a été ensuite accordée à M. Soulacroix, recteur de l'Université, qui payait son admission par le tribut académi- que d'usage : son discours sur la nécessité de l'étude des scienceset des lettres, sur les mutuels secours qu'elles se prê- tent , décèle le r h é t e u r . E c r i t avec élégance, et peut-être avec un peu d'emphase, sonore par ses périodes arrondies, il renferme un certain nombre de vérités classiques depuis Ci- céron et Quintilien, que l'auditoire cependant a écouté avec plaisir , car elles étaient reproduites en bon français. M. B r e d i n , dans une Notice sur Ampère , son a m i , a re- tracé l'histoire de la découverte de Télectro-magnétisme. Ampère était notre compatriote, ses travaux sont d'un puis- sant intérêt scientifique ; nous savons gré à M. Bredin des faits qu'il nous a dévoilées. M. Montherot, dit-on, est homme d'esprit; il lui sera donc facile à la prochaine occasion de faire oublier la pièce de yers qu'il a débitée sous le titre de Profession de foi d'un can- didat à la dépùtation. C'était de la prose rimée et triviale, et non de la poésie légère et badine. Les honneurs de la soirée reviennent en entier à M. le docteur Imbert pour sa dissertation sur la vérité historique en général, plutôt que sur la vérité historique dans la tragédie. Ce qu'il a dit des Grecs peut s'appliquer également aux au- tres peuples anciens et m o d e r n e s , qui sont représentés dans les livres aussi bien que sur la scène avec des pensées , des m œ u r s , des costumes, des passions qui ne purent jamais leur appartenir. Avant d'arriver à ce qu'on nomme aujourd'hui la civilisa- tion , la société a dû nécessairement passer par différentes périodes qui correspondent aux divers âges de l'homme. Ainsi les premiers temps représentent l'enfance. A l'appui de cette pensée, M. Imbert fournit de nombrèu-