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soeiété q u i , du reste ~, veut perpétuer le fruit de ses travaux ,
a.voté l'impression de ce compte-rendu, et nous y renvoyons
le Jbibliomane.
    La parole a été ensuite accordée à M. Soulacroix, recteur de
l'Université, qui payait son admission par le tribut académi-
que d'usage : son discours sur la nécessité de l'étude des
scienceset des lettres, sur les mutuels secours qu'elles se prê-
tent , décèle le r h é t e u r . E c r i t avec élégance, et peut-être avec
un peu d'emphase, sonore par ses périodes arrondies, il
renferme un certain nombre de vérités classiques depuis Ci-
céron et Quintilien, que l'auditoire cependant a écouté avec
plaisir , car elles étaient reproduites en bon français.
    M. B r e d i n , dans une Notice sur Ampère , son a m i , a re-
tracé l'histoire de la découverte de Télectro-magnétisme.
Ampère était notre compatriote, ses travaux sont d'un puis-
 sant intérêt scientifique ; nous savons gré à M. Bredin des
 faits qu'il nous a dévoilées.
    M. Montherot, dit-on, est homme d'esprit; il lui sera donc
facile à la prochaine occasion de faire oublier la pièce de
 yers qu'il a débitée sous le titre de Profession de foi d'un can-
 didat à la dépùtation. C'était de la prose rimée et triviale, et
 non de la poésie légère et badine.
     Les honneurs de la soirée reviennent en entier à M. le
 docteur Imbert pour sa dissertation sur la vérité historique
 en général, plutôt que sur la vérité historique dans la tragédie.
  Ce qu'il a dit des Grecs peut s'appliquer également aux au-
 tres peuples anciens et m o d e r n e s , qui sont représentés dans
 les livres aussi bien que sur la scène avec des pensées , des
 m Å“ u r s , des costumes, des passions qui ne purent jamais
 leur appartenir.
     Avant d'arriver à ce qu'on nomme aujourd'hui la civilisa-
  tion , la société a dû nécessairement passer par différentes
  périodes qui correspondent aux divers âges de l'homme. Ainsi
  les premiers temps représentent l'enfance.
   A l'appui de cette pensée, M. Imbert fournit de nombrèu-