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degré que comporte le dernier terme de son évolution, sor-
tent de la famille, des écoles et des collèges, la faute en est
au peu de soins qu'on a mis à les entourer des modificateurs
externes, de l'hygiène physique que la physiologie ne cessera
jamais de recommander. La gymnastique n'a pas seulement
pour effet de développer le système musculaire, d'élargir la
poitrine, de régulariser le jeu des forces nerveuses, mais elle
a une action directe sur la constitution chimique du sang. Un
physiologiste recommandable, le docteur Brachet,de Lyon, a
démontré dans un mémoire lu dans cette assemblée, que les
qualités physiques et chimiques de cefluidenourricier étaient
différentes dans un membre frappé de paralysie de celles qui
sont ordinaires au sang pris dans des vaisseaux appartenant à
une partie non paralysée. Il est facile dès lors de concevoir le
rôle que peut jouer la gymnastique dans l'une de nos plus
importantes fonctions organiques, la nutrition.
    Il serait vivement à désirer que les notions les plus essen-
 tielles de la physiologie fussent propagées dans l'enseigne-
 ment universel ; que les élèves, destinés à recueillir dans leur
esprit les plus beaux principes des sciences humaines, reçus-
sent du moins les éléments de celles qui intéressent le plus
fortement tout homme qui doit jouer un rôle utile dans la vie
sociale. Il n'est aucune science qui puisse autant prêter
main forte aux règles de la morale que la physiologie de
l'homme. Les grandes vérités qui en dé.coulent ont pour but
de faire éviter l'a&ws en toute chose, et de conduire sa per-
sonne d'après les lois de la modération. L'étude des forces
vitales qui se dépriment si souvent, à la suite des excès, celle
de la sensibilité qui se pervertit et s'épuise lorsqu'on la solli-
 cite de mille manières en outrant ses sensations, celle de nos
 grandes fonctions dont le mécanisme se détériore pour ja-
 mais, lorsque nous ne faisons de leur exercice qu'un moyen
 de jouissances, fourniraient matière à de précieux enseigne-